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Le CRSNG présente 2 minutes avec
John Clague

Comment les géoscientifiques aident à assurer la sécurité des Canadiens

Résumé

Titre de la vidéo

Le CRSNG présente 2 minutes avec John Clague

Auteur

Division des communications du CRSNG

Durée

3:43

Date de diffusion

le 4 août 2011

Description

Bien que le Canada puisse être frappé par une foule de catastrophes naturelles, la recherche menée par les géoscientifiques canadiens et les améliorations des technologies liées aux sciences de la Terre ont considérablement réduit la vulnérabilité des Canadiens aux phénomènes naturels dangereux. John Clague, professeur à la Simon Fraser University et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les risques naturels, explique comment les connaissances scientifiques se traduisent par de meilleures lignes directrices et une plus grande sécurité du public.


Transcription
John Clague

Ma recherche est largement fondée sur la science des catastrophes naturelles. Et par catastrophes naturelles, j'entends les processus qui se déroulent sur la surface de la Terre ou à de faibles profondeurs dans la croûte terrestre. Par exemple, les séismes, les tsunamis en surface, les glissements de terrain, les inondations, soit une grande gamme de catastrophes naturelles.

Le Canada, a la panoplie complète, si vous voulez, de catastrophes naturelles, et nous pouvons les passer en revue : séismes, tsunamis, glissements de terrain, inondations et même des ouragans. La côte de l'Atlantique est parfois frappée par des ouragans provenant de la côte du golfe du Mexique, aux États-Unis. Nous n'échappons à aucun de ces phénomènes. Vancouver et Victoria n'ont jamais été dévastées par un séisme, mais nous savons qu'il y en a dans cette région. Beaucoup d'efforts sont donc déployés pour se préparer à un séisme que nous croyons être inévitable sur la côte Ouest. Un très grand séisme à Vancouver pourrait causer plus de cent milliards de dollars de dommages, ce qui représente plus qu'un simple problème local; il s'agit d'un problème national.

Nous en savons beaucoup plus sur les séismes qu'il y a dix ans. Nous avons des technologies en place qui nous permettent  de prendre le pouls de la Terre, pour voir comment elle se déforme et nous préparer à un séisme. Et nos connaissances qui ne cessent de s'améliorer, principalement grâce à l'appui du gouvernement, nous permettent de donner de meilleures directives aux ingénieurs pour la construction des structures.

Ainsi, au Canada, nous avons notre Code national du bâtiment, et il comporte des dispositions relatives aux séismes que doivent suivre les ingénieurs et les entrepreneurs lorsqu'ils construisent une structure ou une infrastructure publique.

Et il y a le processus par lequel les connaissances scientifiques sont intégrées dans le code du bâtiment par l'entremise de ces dispositions relatives aux séismes. Grâce à cela et aux améliorations dans les techniques d'ingénierie, nos bâtiments modernes peuvent beaucoup mieux résister, disons, aux forces qui s'exercent sur eux pendant un séisme qu'un bâtiment qui a été construit il y a 30 ans à peine.

Les technologies d'aujourd'hui, les technologies des SIG, les technologies GPS de haute précision et les technologies satellitaires qui nous permettent de déceler des changements à la surface de la Terre de quelques millimètres par an, dans un certain sens, nous donnent un aperçu de la façon dont la surface de la Terre se déforme en raison des processus qui se déroulent en profondeur. Et notre objectif primordial est que cela nous apportera ce modèle de déformation, que nous pouvons surveiller continuellement, car il s'agit d'un processus continu, et qui nous apportera certains indices sur le moment où un séisme est sur le point de survenir.

Mon but premier est de sensibiliser le public à ces questions et d'aider à influer sur les politiques publiques; ce que personne ne peut faire seul. Mais vous savez, ensemble, les scientifiques peuvent avoir une incidence sur les politiques.

Biographie

John Clague est titulaire de la chaire Shrum en science de la Simon Fraser University (SFU). Il a fait ses études à l'Occidental College (B.A., 1967), à la University of California Berkeley (M.A., 1969) et à la University of British Columbia (Ph.D., 1973). M. Clague a travaillé comme chercheur à la Commission géologique du Canada de 1975 à 1998. En 1998, il a accepté un poste de professeur au Département des sciences de la Terre de la SFU, où il est actuellement titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les risques naturels. Il est également directeur du Centre for Natural Hazard Research à la SFU. M. Clague a publié plus de 200 articles dans 45 revues dans une gamme de disciplines des sciences de la Terre – y compris la géologie glaciaire, la géomorphologie, la stratigraphie, la sédimentologie et les risques naturels – et a offert des services d'expert-conseil à plusieurs sociétés du secteur privé et organismes gouvernementaux. Ses étudiants aux cycles supérieurs effectuent actuellement des travaux de recherche sur les risques naturels et les changements climatiques au cours de la dernière période de l'Holocène dans l'Ouest canadien. Les principaux autres intérêts professionnels de M. Clague sont notamment de faire mieux connaître les sciences de la Terre au public en rendant les renseignements géoscientifiques pertinents disponibles aux étudiants, aux enseignants et au grand public. Il donne fréquemment des allocutions dans des écoles et à des groupes communautaires, et les médias font souvent appel à lui pour commenter une gamme de questions liées aux sciences de la Terre. M. Clague est l'auteur de deux livres très prisés sur la géologie et les risques géologiques dans le sud-ouest de la Colombie-Britannique, ainsi que d'un manuel sur les risques naturels.

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